Infection urinaire : comment se fait le diagnostic ?

Infection urinaire

Publié le : 21 février 20227 mins de lecture

Brûlure à la miction, envie fréquente d’aller aux toilettes, etc. Au cours de sa vie. Une femme sur deux souffre d’un épisode d’infection urinaire. Aussi banale que bénigne, vous pouvez balayer vite fait une cystite en prenant des antibiotiques.

En effet, ces médicaments sont utilisés pour le traitement des infections urinaires. Si elle traîne, elle peut par contre se propager par voie ascendante et attendre vos reins. Pour éviter les complications, comment se fait alors le diagnostic de l’infection urinaire ?

Une infection urinaire, de quoi s’agit-il ?

L’infection urinaire est une infection causée par un agent infectieux qui se trouve dans votre urine. Elle peut être associée à des symptômes caractéristiques comme la difficulté à se vider complètement lorsque vous urinez, les brûlures lors de la miction ou un besoin urgent et fréquent d’uriner.

Un examen ECBU peut révéler la présence de certains germes dans vos urines, ce qui constitue le diagnostic de l’infection urinaire. Chez les personnes en bonne santé, l’urine qui est présente dans la vessie est en effet stérile, c’est-à-dire ne contenant pas de micro-organismes. Le conduit qui sert à véhiculer l’urine de votre vessie vers l’extérieur de votre organisme peut en outre contenir des bactéries.

Pour entraîner une infection, celles-ci sont en trop faible quantité. Il peut arriver toutefois qu’un agent infectieux puisse affecter le méat urétral externe qui est situé à l’extrémité de la vulve chez la femme ou du pénis chez l’homme. Une infection peut alors se déclencher et va s’étendre en remontant vers les voies urinaires par voie ascendante.

Selon la localisation, il peut s’agir d’infections urinaires basses ou d’infections urinaires hautes. Les infections urinaires basses peuvent être localisées au niveau de la vessie, de l’urètre, de la prostate ou de l’épididyme. Les infections urinaires hautes peuvent être localisées au niveau des reins ou de la muqueuse du bassinet.

Pour d’autres informations supplémentaires concernant le traitement des infections urinaires, suivez ce lien en cliquant dessus.

Pour plus d'informations : Quels remèdes si l’infection urinaire persiste ou revient ?

Comment diagnostiquer l’infection urinaire ?

Pour diagnostiquer l’infection urinaire, un premier test peut être réalisé par un médecin grâce à une bandelette urinaire. Un examen cytobactériologique des urines peut compléter l’examen si nécessaire. L’ECBU permet de réaliser une cytologie ou une bactériologie. La cytologie est un compte rendu de tous les cellules présentes dans l’urine. Des hématies, des leucocytes et éventuellement des cellules épithéliales peuvent être présents dans l’urine. La bactériologie consiste à rechercher, identifier et compter les bactéries qui peuvent être présentes dans l’urine après une culture. Un antibiogramme sera ensuite réalisé après identification des bactéries à l’issue de l’ECBU.

Les différentes formes d’infections urinaires

Deux formes d’infections urinaires existent en fonction de sa localisation : les infections urinaires basses et les infections urinaires hautes. La cystite, l’urétrite, la prostatite et l’épididymite font partie des infections urinaires basses. Les infections urinaires hautes sont la pyélonéphrite et la pyélite.

La cystite est une forme d’infection urinaire. Elle est localisée au niveau de votre vessie. Elle est due le plus souvent à la bactérie Escherichia Coli. Elle est fréquente chez la femme et sans gravité en général. L’urétrite provoque une inflammation au niveau de la paroi de l’urètre. Il peut également toucher vos glandes péri-urétrales présentes le long de l’urètre.

La prostatite est une inflammation de la prostate qui est d’origine microbienne suite à l’infection de l’urètre. L’inflammation de l’épididyme est l’épididymite. Elle est parfois suivie d’une inflammation du testicule. La pyélonéphrite est une infection urinaire qui est localisée au niveau des reins, mais également dans la voie urinaire de la vessie jusqu’aux reins. Elle est due le plus souvent à la bactérie Escherichia Coli.

Pour éviter les complications, elle doit être traitée dans les plus brefs délais. La plus grave des infections est la pyélite qui est localisée au niveau de la muqueuse du bassinet.

Les symptômes d’une infection urinaire

Il arrive que vous ne remarquez aucun symptôme si vous êtes touché par les infections urinaires. La plupart du temps, elles se manifestent néanmoins par des signes différents en fonction de la localisation de l’infection. Pour le cas d’une infection urinaire basse, les symptômes habituels sont des douleurs, voire une sensation de brûlure lorsque vous urinez, des envies fréquentes d’uriner, des urines malodorantes et troubles, une gêne au niveau du bas-ventre et quelquefois la présence de sang dans vos urines.

En général, le patient ne présente pas de fièvre pour le cas d’une simple cystite. Un patient atteint de prostatite en revanche peut présenter de la fièvre, du sang dans le sperme ou encore une pression dans le rectum. En cas d’urétrite en outre, des leucorrhées et un écoulement urétral peuvent être observés. Des troubles lors de l’éjaculation ou lors d’un rapport sexuel peuvent être également causées par l’infection urinaire. Des douleurs intenses au niveau du bas de votre dos ou dans votre abdomen, des signes digestifs, des frissons, une fièvre élevée, une altération de votre état général peut être causées par une infection urinaire haute.

Comment faire pour rester en bonne santé ?
hallux valgus du pied : évolution et complications ?

Plan du site