Pathologies pédiatriques, ça devient de plus en plus compliqué ?

Malgré le grand progrès médical de nos jours permettant de mettre en place rapidement un traitement efficace pour les patients, traiter les pathologies pédiatriques est toujours une tâche vraiment délicate. Bien sûr, chez les enfants, l’évolution des pathologies peut s’avérer foudroyante. Du coup, la moindre erreur ou impression du diagnostic peut provoquer des lourdes conséquences.

Pathologie pédiatrique : que faut-il savoir exactement ?

Pour être plus précis, la pathologie pédiatrique est une sous-spécialité pathologique couvrant en même temps la pathologie fœtale et la pathologie infantile. L’activité du pathologiste pédiatrique requiert dans ce cas de connaissances approfondies tant sur les processus normaux du développement que pathologiques. À vrai dire, les processus pathologiques peuvent varier considérablement durant le développement. Par ailleurs, en pédiatrie, il y a ce qu’on appelle l’examen pathologique englobant les domaines des accidents comme les effets d’un environnement intra-utérin défavorable, les conséquences d’une naissance prématurée, les diverses infections et leurs effets néfastes sur le tout petit et les néoplasies. D’origine embryonnaire (implique différents divers aspects de la différenciation du tissu primitif) qui est bien sûr le responsable de nombreuses pathologies chez l’enfant, les néoplasies tiennent une place considérable en pédiatrie. La pathologie pédiatrique consiste également à mettre en évidence les facteurs de risques de maladies tout en localisant les gènes en cause pour identifier des cibles thérapeutiques potentielles.

Les enjeux sont de taille concernant la recherche pédiatrique

Le pathologiste doit procéder à des recherches pédiatriques permettant de cerner efficacement les pathologies infantiles. Donc, pour les explorer de fond en comble, le pathologiste opte pour le diagnostic anatomopathologique : les maladies infectieuses, cancers, malformations congénitales, autisme, maladies psychiques des enfants, épilepsies, myopie, obésité morbide, séquelle de maltraitance, pathologie respiratoire pédiatrique, diabète, pathologie cardio pédiatrique, et ainsi que d’autres problèmes de santé. En cas de maladies chroniques, le jeune patient peut bien sûr recevoir des soins dans un centre spécialisé. Puis, selon l’ampleur de la pathologie et de l’âge du tout petit, le pathologiste peut collaborer avec une équipe interdisciplinaire ou plutôt avec des obstétriciens, oncologues, généticiens, ophtalmologues, chirurgiens…

L’activité du pathologiste pédiatrique qui devient de plus en plus compliqué

En pédiatrie, le diagnostic peut parfois être très difficile à cause d’une dynamique physiologique d’organes et de tissus en développement. Qui plus est, si nombreuses maladies pédiatriques peuvent aussi atteindre les personnes adultes, les molécules utilisées pour traiter les personnes âgées ne sont jamais développées pour les enfants. Ce qui nous emmène à constater que les médicaments pour adulte utilisé en pédiatrie ne sont pas forcément efficaces. En outre, il y a aussi certaines maladies qui ne touchent que les enfants et qui nécessitent des traitements spécifiques. Hormis tout cela, il y a aussi d’autres limites qui compliquent davantage la pathologie pédiatrique, notamment la faible quantité du matériel utilisé et du manque d’expérience à cause de la complexité et de la rareté de certaines pathologies.
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